BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
– Sophocle né vers 497 496, mort vers 406 405 avt JC (longévité)
– fort en gym, en musique, danseur, chef de cheour en 480 ?
– hellénotame en 443 442 : trésorier des Grecs
– stratège militaire lors de l’expédition contre Samos
– rôle religieux : composition d’un péan (chant religieux en l’honneur d’Asclépios), héroïsation après sa mort (culte sous le nom de Dexion, L’accueillant)
– carrière litt : victoire au concours de trag en 468, 24 victoires . A introduit un 3ème acteur, le tritagoniste, et la scénographie (trompe l’oeil comme décor)
LA TRAGEDIE GRECQUE
– 1ère représentation connue sous Pisistrate en 534
– étymologie : tragédie = le chant du bouc
– origine religieuse : les Grandes Dyonysies. Autel à Dionysos au centre de la scène : la thymélé. Fête sur pls jours. Sacrifices.
– rôle politique : question du pouvoir, de la justice, de la guerre
– 3 gds tragiques en compétition : Eschyle (525-456), Sophocle et Euripide 485-405)
– scène codifiée : entrée par les paradoi de chaque côté de l’orchestra
– les auteurs composaient aussi la musique et les chorégraphies de leurs pièces
– concours : choix de trois auteurs, subventionnés par de riches citoyens, chacun fait jouer une tétralogie : 3 tragédies et un drame satyrique. Prix à l’auteur, au chorége et au meilleur acteur
– alternance parties chantées du choeur / parties dialoguées pour les acteurs. Une quinzaine de choreutes
– ordre bien déterminé : prologue, parados (entrée du choeur), 1er épisode, stasimon, épisodes et stasima, puis conclusion et exodos (sortie du choeur)
– progression : de plus en plus d’acteurs, scène plus décorée, limitation progressive du rôle des dieux
– acteurs masqué, tous masculins
OEDIPE ROI
– écrite entre 420 et 430 après la peste à Athènes
– 130 pièces composées, seules 7 ns sont parvenues. Copies cent ans plus tard puis copie luxueuse au IIème siècle mais bcp disparues au Moyen Age
– source = mythe (récit situé dans un lointain passé héroïque)
– mythe des Labdacides : dynastie légendaire et maudite. Réf à Oedipe dans L’Odyssée d’Homère. Labdacos, le boîteux, roi de Thèbes, père de Laïos (l’h gauche). Laïos, en exil, se réfugie chez le roi Pelops dont il viole le fils Chrysippe. . Laïos épouse Jocaste mais il apprend une malédiction et se débarrasse de son fils Oedipe (pieds enflés) qui est censé le tuer. Suite de la malédiction avec Créon, Antigone pour l’enterrement d’Eteocle et Polynice. Sophocle a aussi composé Antigone
– tragédie s’inspire du mythe mais version personnelle. Réflexion sur la liberté et le destin. Concentration de l’action. Pas de mention de la faute de Laïos, d’où la dimension scandaleuse de la malédiction.
– suite : Oedipe à Colonne, représenté en 401 après la mort de Sophocle : réhabilitation d’Oedipe, héroïsation et dépassement de ses souffrances, pénètre dans le bois sacré des Euménides, renonce au monde
CONCLUSION
pièce caractéristique d’un genre bien défini, daté, codifié… d’où le défi d’une interprétation ciné à une époque très éloignée.